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Le jeu des casquettes.


Aujourd’hui, c’est mercredi. Et sur ce blog, il est temps d’instaurer un peu de régularité. Alors, on se retrouvera tous les mercredis pour parler des sujets de l’auto-édition.

Mais, au fait, qu’est-ce que c’est exactement, l’auto-édition ?

Ah, en voilà une bonne question. On en parle, on débat, mais on ne sait pas exactement de quoi il s’agit, au fond. Alors, pour ceux pour qui « auto-édition » sonne encore comme un mot parfaitement inconnu, nous allons éclairer un peu le sujet.

C’est vrai que l’auto-édition prend de plus en plus de place dans le marché du livre. Je n’étais pas là à cette époque pour vous le confirmer et l’avoir vu de mes yeux, mais l’auto-édition existe déjà depuis un petit moment… Depuis le Kindle d’Amazon et les autres plate-forme, oui, les choses se sont facilités. À l’époque (paraît-il) que les auteurs vendaient leurs ebooks directement sur leurs sites au format PDF. Et puis, pour ce qui était du papier, il y avait des sites spécialisés comme Lulu.com, par exemple.

Alors, au final, vous commencez peut-être à vraiment cerner ce qu’est l’auto-édition, pas vrai ? Non ? Bon, imaginez vous le travail d’une maison d’édition. C’est à dire : relecture du manuscrit, mise en forme, correction, création de couverture, diffusion, etc. La maison d’édition se charge (normalement) de tout. Il ne reste plus à l’auteur qu’à faire peut-être un peu de pub pour son livre, mais rien de bien méchant.

Dans l’auto-édition, les choses sont différentes. À mon sens, pour bien le comprendre, il faut jouer au jeu des casquettes. Imaginons que vous êtes auteur, vous avez donc une casquette AUTEUR sur la tête. Maintenant, imaginez vous que vous voulez le vendre par vous-même parce que pas de maison d’édition : vous aurez une casquette de commercial sur la tête. Et puisqu’il faut partir du principe que l’auto-édition demande de l’autonomie, du savoir faire et souvent même de l’innovation, il vous faudra aussi enfiler la casquette d’entrepreneur. Voilà la réelle différence entre un auteur édité et un auteur auto-édité. L’auteur édité n’a qu’à écrire, il n’a qu’une seule casquette sur la tête. L’auteur auto-édité en a trois, et parfois même plus ! Je ne vous parle même pas de la création de couvertures, de la correction, etc. Bref, l’auteur auto-édité est bien souvent un couteau suisse.

Voilà ce que c’est, l’auto-édition : porter plusieurs casquettes et se sentir à l’aise dans chacune d’entre elles. Parce que, hélas, il le faut. Mais ce n’est pas tout. Dit comme ça, on pourrait croire que l’auto-édition n’a que des mauvais points et pourtant, je tiens à souligner que c’est un véritable PLAISIR. Pourquoi ? Parce que quand on aime la casquette d’entrepreneur, on est complètement libre. L’auto-édition, c’est avant tout la liberté d’entreprendre et de faire/d’écrire ce que l’on veut. Il n’y a ni limites ni brides. Et c’est parfois ce manque d’épuration dans les textes auto-édités qui peut faire grincer des dents ou au contraire, faire pousser un grand soupir de soulagement. L’auto-édition, c’est aussi accepter un texte avec ses petits côtés rugueux, ses aspérités. C’est cette petite touche de différence à la fois nette et invisible qui nous rappelle que les perles peuvent se trouver à l’intérieur de n’importe quelles coquilles, sans qu’elles n’aient de distinctions évidentes.

À mercredi prochain.

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