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L'auto-édition, un tremplin pour les nouveaux auteurs ?


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nous allons parler d’un phénomène un peu particulier qui s’est notamment énormément développé ces dernières années dans le monde : l’auto-édition numérique.

THE question IS : est-ce que l’auto-édition numérique est une bonne affaire pour les jeunes auteurs qui commencent dans le milieu ?

Pour répondre à cette question, comme souvent, je vais vous parler de ma propre expérience. Je n’ai aucune envie de m’avancer sur les ressentis et les expériences d’autrui. Chacun vit les choses à sa façon, et mon avis n’engage bien sûr que moi.

Pour la petite histoire, j’ai démarré en auto-édition en mai 2015. C’était avec « L’Omerchat », mon tout premier roman. Une histoire complètement dingue dont un chat tyrannique était le narrateur. Bon, je ne vous le cache pas plus longtemps et autant crever l’abcès tout de suite : ça n’a pas été un franc succès. Absolument pas, même.

Mais alors, est-ce que cette histoire, si elle n’a pas été un succès, a été un échec pour autant ? Pas si sûr…

L’auto-édition m’a permis de m’affirmer en tant qu’auteur, de montrer aux lecteurs que j’étais là, que j’existais et que mon livre était à disposition.

En vérité, avec les difficulté que rencontrent aujourd’hui les auteurs à trouver une maison d’édition, il semble ne pas rester beaucoup d’options pour être lu. Vraiment. Vous pouvez bien sûr vous faire lire par votre entourage, par vos proches, etc. Mais la vraie consécration, à mon sens, ce sont les lecteurs. Les vrais. Les purs, les durs, ceux qui vous donnent des avis constructifs, qui osent vous critiquer et qui vous taillent parfois des costards trois pièces (et à juste titre, bien souvent).

Alors, après trois ans d’auto-édition, est-ce qu’on ne ferait pas un petit bilan ?

En me démenant, en écrivant tous les jours et en sortant un roman tous les deux ou trois mois (depuis un an maintenant), est-ce que l’auto-édition a été un tremplin pour moi ?

Oui. Cent fois oui !

D’une part, l’auto-édition me permet de vivre de mon écriture et déjà, c’est un énorme plus. Ensuite, les entrées dans le top 100 offrent de la visibilité auprès des éditeurs, qui y sont assez attentifs. J’ai donc eu la chance d’avoir plusieurs approches et… bientôt, je pense que nous pourrons parler d’un nouveau départ. Et je sais bien que, tout cela ne serait jamais arrivé sans avoir franchi le pas de l’auto-édition. Les manuscrits que j’ai publié sur KDP sont pour la plupart des manuscrits refusés à la base par des maisons d’éditions et qui, pourtant, ont rencontré leurs lecteurs sur Amazon. L’auto-édition, à mon sens, est donc un puissant tremplin pour les auteurs qui n’ont pas peur de se retrousser les manches. Le fonctionnement peut parfois paraître obscur, paraître un peu flou. Et pour autant, je n’aurais pas les mots pour vous dire à quel point il est IMPORTANT de se lancer et de franchir le pas. L’investissement est minime, voire, nul.

Alors, sans fioritures, sans grandes phrases pour tenter de vous le faire entendre : lancez-vous ! Je vous le demande humblement parce que les lecteurs passent peut-être à côté du best-seller de demain et… vous aussi !

J’en profite également pour rappeler l’ouverture du concours des plumes francophones 2018 le premier mai de cette année. N’hésitez pas à le tenter. Vous serez mis en avant et, si vous gagnez, propulsés sur le devant de la scène auprès des lecteurs. D’ailleurs, ce sont eux, les juges de ce concours. C’est une bonne occasion de passer l’épreuve du feu, non ?

N’hésitez pas à me donner votre avis, vos ressentis ou vos expériences en commentaires. Je me ferais un plaisir d’y répondre. Et bien sûr, à partager sur les réseaux sociaux.

Je vous embrasse, et à très vite !!


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